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Scandale de la Dépakine : « Il pourrait y avoir d’autres plaintes contre Sanofi à Mourenx »

Radio France

Alors qu’une première plainte d’une riveraine de Mourenx a été déposée, d’autres actions en justice pourraient suivre indique ce mercredi matin, Marine Martin, la présidente de l’Apesac, l’association regroupant les familles touchées par les effets secondaires de cet antiépileptique.

La Dépakine continue de faire polémique en Béarn, après la publication de l’article du journal Le Monde qui a révélé qu’une plainte a été déposée le 15 novembre dernier par une mère de famille de Mourenx. Ses enfants, un garçon et une fille ont été diagnostiqués autistes. Pourtant, cette maman n’a jamais pris de Dépakine, un traitement contre l’épilepsie, responsable de malformations et de troubles chez l’enfant, mais elle a été exposée à des rejets dans l’atmosphère, juste à côté de l’usine Sanofi à Mourenx.

Selon Marine Martin, présidente de l’association Apesac, de victimes de la Dépakine, « il y a eu quand même entre 2013 et 2018, des tonnes de Dépakine qui ont été diffusées dans l’air et dans l’eau autour du bassin de Lacq. Et c’est des quantités quand même astronomiques parce qu’on parle dans des estimations faibles de 13 tonnes par an, allant jusqu’à 20 tonnes. Des quantités qui sont gigantesques. Et effectivement, c’est un bassin où il y a énormément de gens qui viennent travailler quotidiennement. »

C’est une première plainte de famille de riverains, qui a été déposée pour blessures involontaires ayant entrainé une ITT de plus de trois mois, mise en danger de la vie d’autrui et non signalement d’effet indésirable, a précisé son avocat Charles Joseph-Oudin. « Mais il pourrait y en avoir d’autres », indique Marine Martin. « J’ai été contactée par d’autres familles dans des cas similaires, avec des enfants présentant des troubles typiques d’enfants exposés à la Dépakine. J’ai aussi eu un contact d’un papa qui a perdu son bébé lors de la grossesse, parce qu’en fait il y avait une malformation crânienne telle que finalement le bébé n’était pas viable. Donc ils ont dû faire une interruption de grossesse. »

Source : radiofrance 

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