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Scandale de la Dépakine : « Enfin un juge nous a entendus »

Le Progrès

Valérie Torrente, qui a été traitée à la Dépakine lors de ses trois grossesses et qui est victime de ce médicament, se dit satisfaite de voir « enfin un juge d’instruction qui nous a entendus ». Ce qui ouvre la voie a une action judiciaire.

Le tribunal judiciaire de Paris a jugé, ce mercredi, le laboratoire français Sanofi responsable, d’un manque de vigilance et d’information sur les risques du médicament Dépakine. Des risques notamment sur le fœtus en cas de prise de ce médicament pendant la grossesse.

Elle se bat depuis cinq ans pour faire condamner Sanofi

Une décision qui a « ravi » Valérie Torrente. Cette Saint-Chamonaise de 50 ans, qui a constitué un dossier de 18 kg, se bat depuis cinq ans pour faire condamner le laboratoire Sanofi. Épileptique depuis l’âge de 12 ans, Valérie a pris de la Dépakine au cours de ses trois grossesses « sans avoir d’information sur les effets de ce médicament ». Conséquences son fils (21 ans) et ses deux filles (16 et 15 ans) sont handicapés.

Toujours en traitement, Valérie Torrente n’est plus sous Dépakine. « J’ai changé de traitement il y a dix ans. Je ne pouvais plus voir la couleur de la boîte Sanofi », raconte Valérie.

« Je sais que ça va être long »

En apprenant la décision du tribunal de Paris, la quinquagénaire se dit satisfaite : « Enfin un juge d’instruction nous a entendus. On ne pouvait pas rêver mieux. Sanofi va devoir rendre des comptes à un juge. À force, ils ne pourront pas nier. Il y a des preuves, ils seront obligés de se justifier. »

Mais Valérie Torrente est aussi lucide : « Je sais que ça va prendre du temps et que ça va être long avant de voir les responsables de Sanofi sur le banc des accusés, car ils ont fait appel. Mais la décision du tribunal de Paris me donne encore de la force pour continuer mon combat pour mes enfants. Il faut une reconnaissance pour les enfants nés sous Dépakine afin de leur assurer un meilleur avenir. »

Valérie Torrente est la référente dans la Loire de l’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsifiant) qui regroupe une cinquantaine de familles dans le département.

Souce : D.G

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