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La déléguée lorraine d’une association de victimes de la Dépakine soulagée de la décision sur Sanofi

France Bleu Lorraine

Le tribunal judiciaire de Paris a jugé le laboratoire Sanofi responsable d’un manque de vigilance et d’information sur les risques du médicament Dépakine. Marylène Carlucci, déléguée lorraine de l’Apesac, a accueilli cette nouvelle avec joie, mais « le combat continue

Le laboratoire Sanofi « a commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d’information » sur les risques de la Dépakine pour le fœtus pendant la grossesseTelle est la décision du tribunal judiciaire de Paris, qui juge par ailleurs « recevable » l’action de groupe présentée par l’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant), qui représente les victimes de ce médicament anti-épileptique.

Le combat continue. » – Marylène Carlucci, représentante de l’Apesac en Lorraine

Cette action de groupe serait une première judiciaire en France dans le domaine de la santé. Le tribunal estime que le risque de malformations congénitales lié à la prise de la Dépakine pendant la grossesse n’a pas été suffisamment pris en compte, pour les bébés nés entre 1984 et 2006.  En Moselle, l’Apesac a recensé, à ce jour, 118 familles de victimes

Marylène Carlucci, représentante en Lorraine de l’association, est évidemment très soulagée : « C’est notre député, Brahim Hammouche, qui m’a appris la nouvelle. C’est une très grande victoire pour les familles, pour l’association, pour Marine Martin – la présidente de l’association, ndlr – qui s’est battue corps et âme pendant des années (…) Maintenant, le combat continue. Les familles vont pouvoir se joindre à l’action de groupe et pouvoir être indemnisées. »

Continuer d’informer les familles

Pour elle, « l’important, c’est que le laboratoire paye et non pas que l’Etat paye pour le laboratoire. On va y aller petit à petit, on est très bien entourés par nos avocats, le cabinet Dante, et on ne lâchera rien« . Aujourd’hui, explique Marylène Carlucci, encore trop de familles ignorent leur statut de victime. Pour elle, cette décision de justice peut permettre « que d’autres laboratoires ne fassent pas n’importe quoi et surtout d’informer les familles en connaissance de cause.« 

Source France bleu Lorraine

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