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Mise en examen de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament

Le Journal Catalan, Le 12 novembre 2020

L’APESAC (dont le siège social est à Pollestres) se réjouit de la mise en examen de l’Agence Natio- nale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour blessures et homicides involontaires par négligence. Ce n’est pas une surprise : seul le producteur, en l’occurrence Sano est accusé de tromperie.Les victimes de la Dépakine s’y attendaient, le directeur de l’ANSM Dominique MARTIN avait déjà reconnu publiquement la responsabilité de l’Agence dans ce scandale sanitaire. Cette mise en exa- men s’inscrit dans la droite ligne des décisions rendues par le Tribunal administratif de Montreuil en juillet dernier.“Les poursuites au tribunal administratif ainsi qu’au pénal vont continuer, en espérant que cette décision obligera enn l’ONIAM à indemniser les victimes « sans chipoter » pour reprendre les pro- pos de l’ancienne Ministre de la Santé Marisol Touraine. En eet, actuellement le dispositif spécial Dépakine mis en place à l’ONIAM n’est pas du tout favorable aux victimes et leur propose des in- demnisations au rabais.”Il est urgent que les responsabilités de l’ANSM, mais aussi du laboratoire SANOFI, producteur du médicament soient établies. Il est urgent de faire évoluer ce dispositif pour permettre une véritable prise en charge des victimes. Les plus de 35000 victimes de la Dépakine sourant de malformations et de troubles neurologiques, les milliers d’enfants décédés doivent être reconnus et indemnisés. (photo Jérom O’donnell) 

Source : Le journal Catalan par Jérom O’donnell

 

 

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