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Sanofi encore poursuivi

UFC Que Choisir, octobre 2020

À peine le procès du Mediator clos(QC n° 593), le scandale de la Dépakine prend de l’ampleur. Le laboratoire pharmaceutique Sanofi, déjà poursuivi depuis février pour tromperie aggravée et blessures involontaires, a été mis en examen pour homicides involontaires en août dernier. Quatre familles estiment que la mort de leur bébé est due au valproate de sodium (Dépakine) pris par la mère pendant la grossesse. Prescrite en cas d’épilepsie ou de bipolarité, la molécule peut entraîner, in utero, des malformations du fœtus et des troubles du développement dans la petite enfance, surtout si les doses absorbées sont élevées. Si les effets tératogènes sont documentés depuis trois décennies,ceux sur le comportement l’ont été dès le début des années 2000. Sanofi conteste sa mise en cause au pénal, assurant avoir demandé avec insistance la modification de la notice du traitement et s’être heurté à la résistance des autorités sanitaires. L’État a d’ailleurs été considéré par la justice, au début de l’été, comme partiellement responsable, pour avoir manqué à ses obligations de contrôle en ne prenant pas les mesures adaptées.

 

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