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Dépakine : « On va continuer à lutter, comme on le fait toujours »

Via Occitanie 

L’État condamné à indemniser trois familles dans l’affaire de la Dépakine, ce jeudi 2 juillet. Leurs enfants sont nés handicapés suite à la prise de l’antiépileptique commercialisé par Sanofi pendant la grossesse. Cette décision du tribunal administratif de Montreuil en région parisienne reconnait pour la première fois la reconnaissance de la responsabilité de l’État dans ce dossier. Déception, pourtant, pour une partie des victimes ; les enfants atteints de troubles autistiques nés avant 2004 sont écartés par cette décision.

C’est une satisfaction teintée d’amertume que ressent Marine Martin au lendemain de la décision de justice. Depuis son domicile de Pollestres, dans les Pyrénées-Orientales, la présidente de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) se réjouit de la reconnaissance de la responsabilité de l’État mais elle est également très inquiète pour une partie des victimes.

Parmi les trois familles indemnisée, celle de Nicolas qui vit dans les Pyrénées-Orientales. Le syndrome autistique dont il souffre n’a pas été pris en compte par le tribunal administratif de Montreuil, car il est né en 1985. Or, pour le tribunal, ce risque n’a été connu des autorités sanitaires qu’à partir de 2004. Un cas de figure qui concerne environ deux tiers des 7500 familles qui sont accompagnées par l’association de Marine Martin et qui concerne aussi ses deux enfants, nés en 1999 et 2002. L’Apesac va faire appel de cette décision. « On va continuer à lutter, comme on le fait toujours », soupire Marine Martin, qui a entamé ce combat depuis plus de 8 ans.

 

Source : Via Occitanie 

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