Dans la presse en 2019

Menace de grève à Sanofi Mourenx

La République des Pyrénées

La CGT remettra ce mardi matin une pétition signée par les salariés dans laquelle elle demande des départs anticipés en congés de fin de carrière compte tenu des expositions subies.

Deux vagues de test réalisés fin novembre 2018 et fin janvier 2019 ont révélé que 11 salariés de Sanofi à Mourenx avaient des traces de Dépakine dans leur sang (mais bien inférieures au seuil d’effet sanitaire). Il s’agit d’acide valproïque le composant actif du valproate de sodium, molécule de la Dépakine, médicament controversé pris par des malades souffrant d’épilepsie et de troubles bipolaires.Depuis quelques jours, la CGT fait circuler une pétition à Sanofi Mourenx qui sera remise à la direction ce mardi matin. Le syndicat réclame "une amélioration des conditions de travail", "deux embauches en CDI", et un dispositif de départs anticipés en fin de carrière pour le personnel exposé aux rejets. Un an pour 5 ans d’exposition pour le personnel posté, et un an pour 10 ans d’exposition pour le personnel "à la journée".

"On laisse une semaine de réflexion à la direction, détaille Jean-Louis Peyren pour la CGT.Si cela ne bouge pas, il y aura des débrayages dès le 12 juin à 5 h du matin". La CGT, demande enfin "une expertise d’un organisme agréé par le ministère du Travail et choisi par le comité social et économique de Sanofi Chimie Mourenx, sur la gestion des risques".

 

Source : La République des Pyrénées