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Dépakine qui doit payer?

Le Parisien, 21 Janvier 2019

« EST-CE AU CONTRIBUABLE de payer pour les erreurs commises par un laboratoire ? » La question, cash, est posée ironiquement par Marine Martin, présidente de l’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants sourant du syndrome de l’anticonvulsivant), qui regroupe les victimes de la Dépakine.

 

La réponse est moins évidente qu’il n’y paraît. Sanofi vient d’annoncer son refus de participer au fonds d’indemnisation des victimes de son mé- dicament antiépileptique, au coeur d’un scandale sanitaire. Et ce alors que les premiers avis de l’Oce national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) retiennent la respon- sabilité de l’Etat à hauteur de 30 % et celle de Sano à hauteur de 70 %. 

 

« Le laboratoire s’enferre dans le déni de sa responsabilité, ajoutant le mépris à l’indécence », tonne Marine Martin, maman de Salomé et de Nathan, dont le handicap est lié à la prise du médicament lorsqu’elle était enceinte. Sano, de son côté, se défend, assurant que les avis de l’Oniam ne reètent pas « la réalité des faits », dont le refus des autorités de modier les informations aux patients malgré les demandes qu’il assure avoir portées. « Il est grand temps que l’Etat réagisse », renchérit l’Apesac. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait assuré cet au- tomne avoir envoyéun courrier « assez ferme » dans ce sens au laboratoire.

Florence M Le Parisien 

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