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Dépakine. Ruffin veut que l’État « complice », « mette la pression » sur Sanofi

Ouest France 

À l’occasion d’une conférence de presse, François Ruffin, le député de La France insoumise et Marine Martin, la présidente de l’association de victimes de la Dépakine, ont appelé l’État à « mettre la pression » sur le groupe pharmaceutique Sanofi pour qu’il accepte d’indemniser les victimes de cet anti-épileptique, au lieu de lui « déployer le tapis rouge ».

François Ruffin, député de la France Insoumise de la Somme, et Marine Martin, la présidente de l’association de victimes de la Dépakine, ont tenu une conférence commune à Paris à la veille de l’ouverture d’un salon industriel destiné au grand public, L’Usine extraordinaire, qui se tient de jeudi à dimanche dans la nef du Grand Palais.

 

Sanofi, qui fait partie des « mécènes fondateurs » de l’événement, aura un stand de démonstration, de même que d’autres grands groupes comme EDF, Michelin ou Bosch, ainsi que des PME.

« De l’ordre de la complicité »

M. Ruffin a dénoncé la présence attendue de plusieurs membres du gouvernement à cet événement, qui revendique avoir reçu le haut-patronage du président de la République. « C’est de l’ordre de la complicité. Je suis scandalisé que l’État ne prenne pas ses distances. Quand on voit ça, comment croire que l’État va mettre la moindre contrainte sur Sanofi », a déclaré François Ruffin. De son côté, la présidente de l’association de victimes Apesac, Marine Martin, a jugé que « Sanofi se dédouane sur l’État et refuse de payer malgré les condamnations ».

L’objectif des procédures est de « mettre la pression sur le laboratoire pour qu’il accepte de payer. […] Aujourd’hui ça ne fonctionne pas car (il) se sent puissant, protégé », a fait valoir l’avocat de l’Apesac, Charles Joseph-Oudin. « Il manque une impulsion politique, c’est la responsabilité du gouvernement », a-t-il estimé.

Troubles et malformations

La Dépakine et ses dérivés sont responsables depuis 1967, selon l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM), de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants, et de troubles neuro-développementaux chez 16 600 à 30 400 enfants.

L’indemnisation est placée sous l’égide de l’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux).Selon Me Joseph-Oudin, « plus de 700 dossiers ont été déposés à l’Oniam », parallèlement à une cinquantaine de procédures individuelles faites au civil.

Source : Ouest france 

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