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Dépakine : Toutes les victimes sont recherchées pour être indemnisées

Santé Magazine 

La ministre de la Santé souhaite identifier toutes les victimes du valproate de sodium, cet antiépileptique responsable de graves malformations chez les enfants exposés in utero. Selon la principale association de victimes, 5700 dossiers d’indemnisation sont en attente.

Jeudi 25 octobre 2018, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé aux députés son souhait de recenser toutes les victimes du valproate de sodium (Depakine, Depakote), dans les bases de l’Assurance-maladie, afin de les indemniser. 

Cet antiépileptique est responsable de milliers de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux chez des enfants exposés pendant la grossesse de leur mère. Le nombre de cas a été estimé entre 3000 et 12 000 chez des enfants nés entre 1967 et 2015. Ce médicament a été pris non seulement par des futures mères souffrant d’épilepsie, mais aussi de trouble bipolaire. 

Selon l’Apesac (Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant), les victimes attendent depuis deux ans d’être indemnisées. Dans une lettre adressée à la ministre de la Santé, Marine Martin, la présidente de l’association, indique : « nous pouvons dès demain si le souhaitez déposer 5700 dossiers de victimes recensées par l’Apesac. Je pense que cela n’améliorera pas les délais de l’Oniam. »

L’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales) a mis en place ce dispositif en juin 2017. À ce jour, il a reçu 1087 demandes d’indemnisations selon l’Agence de presse APMnews. 

 

Source : Santé Magazine 

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