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Mon enfant est atteint d’autisme parce qu’on m’a prescrit de la Dépakine pendant ma grossesse

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Pour la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme le lundi 2 avril, rencontre avec Hélène Bouley, associative et maman d’un garçon de 11 ans atteint du syndrome d’Asperger.

AUTISME – Les causes de l’autisme sont méconnues. On parle habituellement de prédispositions génétiques ou de facteurs environnementaux, mais le grand public pense rarement aux traitements prescrits pendant la grossesse. En 2016, un rapport a révélé que 14.322 femmes enceintes avaient exposé leur bébé en prenant de la Dépakine, un antiépileptique nocif pour les foetus.

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, ce lundi 2 avril, Hélène Bouley, membre de l’APESAC (Association d’aide aux victimes de la Dépakine, et autres anti-épileptiques) et maman d’un garçon de 11 ans, atteint du syndrome d’Asperger, raconte comment elle a découvert que la prise du médicament pendant sa grossesse était directement liée à l’état de son fils, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

« C’est vrai que mon autre enfant, ma fille, a été conçue sous un autre antiépileptique, et elle n’a aucun des symptômes que présente mon fils. Pas de symptômes neurologiques, ni d’atteinte malformative non plus. Et je me dis que si au lieu de me faire reprendre la Dépakine, on m’avait tout de suite donné cet autre traitement dans le cadre de la grossesse de mon fils, on n’en serait sans doute pas là aujourd’hui. » a t-elle expliqué.

Pour Hélène Bouley, il y a un manque d’information sur les risques de la Dépakine, et c’est la raison pour laquelle elle souhaite que son histoire atteigne le plus grand nombre. Selon elle, les professionnels de la santé ne sont pas toujours bien informés sur les risques du médicament.

Dès les années 80, plusieurs études avaient pourtant démontré qu’il pouvait entraîner des risques de malformation chez le fœtus. Mais il a fallu un rapport de l’ANSM (l’agence nationale de sécurité du médicament) pour interdir la prescription de Dépakine aux femmes en âge d’avoir des enfants « sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses ».

Par Esther Degbe

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