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DÉPAKINE: L’ETAT ET SANOFI POINTÉS DU DOIGT DANS CE « SCANDALE SANITAIRE »

France Soir Les dangers de l’antiépileptique Dépakine pour l’enfant à naître n’ont été reconnus que très tardivement. Malgré les méfaits connus depuis de longues années, les autorités sanitaires n’ont pris des mesures de restriction que récemment. Selon une étude révélée par le « Canard Enchaîné », 10.000 femmes enceintes ont pris ce médicament entre 2007 et 2014. Le médicament antiépileptique Dépakine pourrait être la cause de milliers de cas d’autisme et de malformations, a estimé sur France Info ce mercredi 10 Marine Martin, présidente de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsiant (APESAC). Sa réaction fait suite aux révélations du Canard Enchaîné qui publie une étude alarmante menée conjointement par l’agence du médicament ANSM et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS). Cette étude montre que plus de 10.000 femmes enceintes ont pris l’antiépileptique du laboratoire Sanofi Dépakine entre 2007 et 2014, accusé de provoquer des malformations chez le fœtus, des retards de développement ou de l’autisme. Pour Marine Martin, il ne s’agit ni plus ni moins d’un « scandale où l’industrie pharmaceutique commercialise un médicament extrêmement rentable et l’Etat a laissé faire toute ces années, de peur de s’opposer à un grand laboratoire français« . Des spécialistes avaient signalé les effets secondaires de ce médicament dès 1982, expliquant qu’il pouvait causer des malformations chez le fœtus ou encore de l’autisme chez l’enfant. La présidente de l’APESAC accuse tous les gouvernements en place depuis la commercialisation du médicament en 1967 d’inertie. « Alors que les risques étaient clairement connus, les médecins ont continué à le prescrire sans même en informer les patientes, sans même essayer un autre traitement pour ces femmes épileptiques« . Le nombre de victimes n’est pas encore connu mais pour Marine Martin, elles sont nombreuses: « Je sais très bien qu’il y avait énormément de femmes sous Dépakine et, quand il y a 40% de chances d’avoir un enfant handicapé, le nombre de potentielles victimes est énorme« . L’APESAC avait lancé l’alerte dès 2014, accusant Sanofi et les autorités sanitaires de ne pas avoir agi alors que les risques du composant du Dépakine, le valproate de sodium, sont connus depuis longtemps. En février dernier, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait évalué à 450 le nombre d’enfants nés avec des malformations congénitales entre 2006 et 2014 dus au valproate de sodium. Ce chiffre est largement sous-estimé selon le journal satirique Canard Enchaîné. La présidente de l’APESAC demande maintenant à l’Etat et au laboratoire d’assumer la prise en charge des enfants décédés et handicapés à vie.  Source : France soir 

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