France Bleu
Adam, un petit Marseillais de six ans, est né avec de graves malformations. Après le rapport récent de l’IGS, ses parents en sont persuadés : c’est à cause de la Depakine, un médicament contre l’épilepsie que la maman a pris pendant sa grossesse.
Et si le scandale Depakine, c’était la nouvelle affaire Mediator ? On parle déjà de la « génération Depakine », ces enfants victimes de malformations provoquée par ce médicament pris par leur mère pendant la grossesse. Un anti-épileptique commercialisé par Sanofi depuis 1969.
Un rapport de l’IGS
La relation de cause à effet apparaît dans un rapport que vient de rendre public la très sérieuse IGS, l’Inspection Générale des affaires Sociales. Mais selon Catherine Aurilio, déléguée régionale Paca de l’association de victimes de la Dépakine, des études similaires datent des années 80, sans que les médecins en informent les femmes enceintes.
Mort-né… puis réanimé
Cette nouvelle, c’est un vrai coup de massue pour les parents de ces enfants abîmés. A Marseille par exemple, Adam n’est pas un petit garçon de six ans comme les autres. A cause de la Depakine que sa mère a pris pendant qu’elle l’attendait, le bébé est mort-né puis immédiatement réanimé. Aujourd’hui, Adam a les mains crispées, il ne peut pas tenir de stylo, il a des problèmes cardiaques, il a du mal à parler, sa taille et son poids ne sont pas normaux.
Demande de reconnaissance
Mourad, son père, ne supporte pas voir son fils « abîmé » à cause d’un médicament. Il envisage de porter plainte, mais pour lui, ce n’est pas l’argent qui compte, c’est la reconnaissance d’un traumatisme qui touche tout une famille.
Source : France Bleu
