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Elles veulent que le groupe reconnaisse sa responsabilité.

Le HuffingtonPost

L’association des victimes de l’anti-épileptique Dépakine a annoncé mardi 13 décembre le lancement d’une action de groupe contre le laboratoire Sanofi, la première action de ce type depuis l’autorisation de cette procédure dans le domaine de la santé.

« Nous avons lancé la première phase amiable de l’action de groupe en écrivant une lettre recommandée au groupe Sanofi-Aventis France pour lui demander d’accepter sa responsabilité et d’indemniser les victimes », a dit Maître Charles Joseph-Oudin, l’avocat d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac).

L’Apesac qui fédère 2000 familles reproche à Sanofi de ne pas avoir informé les femmes enceintes des risques importants de malformations et de troubles neurodéveloppementaux encourus par leurs enfants.

« Faire reconnaître la responsabilité »

Aux termes de cette loi, Sanofi a quatre mois pour répondre à l’Apesac, période à l’issue de laquelle l’association pourra saisir le Tribunal de Grande instance de Paris afin de « faire reconnaître la responsabilité du laboratoire dans le retard d’information des utilisatrices de valproate de sodium » – le principe actif de la Dépakine – alors qu’il connaissait les risques « depuis le début des années 1980 » relève Maître Joseph-Oudin.

Le valproate de sodium, également utilisé dans des médicaments contre les troubles bipolaires, est considéré comme un médicament de référence, incontournable pour certains patients atteints d’épilepsie.

Mais lorsqu’il est pris par des femmes enceintes, leurs enfants présentent un risque accru de 10% d’avoir des malformations congénitales (becs de lièvre, reins, coeur, colonne vertébrale) et de 40% de présenter des troubles autistiques ou des retards psychomoteurs.

Cette action de groupe vient notamment s’ajouter à la vingtaine de poursuites individuelles déjà engagées contre Sanofi. Le Parquet de Paris a pour sa part ouvert une information judiciaire pour blessures involontaires et tromperie aggravée en septembre.

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/13/les-victimes-de-la-depakine-lancent-une-action-de-groupe-contre_a_21626653/?utm_hp_ref=fr-homepage

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